À propos de l'étude

Cette étude pilote de courte durée vérifiera l’innocuité, la tolérabilité et l’efficacité du védolizumab, un anticorps monoclonal, comme remède fonctionnel pour l’infection chronique au VIH. Un remède fonctionnel fait référence à une intervention qui permettrait aux personnes vivant avec le VIH de cesser de prendre leur traitement antirétroviral (TAR) sans manifester de rebond viral, de progression de leur infection ni de conséquences pour la santé. Le védolizumab, un anticorps monoclonal anti-intégrine α4β7, est un traitement sécuritaire déjà autorisé pour les maladies inflammatoires de l’intestin.

À propos de la maladie

Dans la plupart des cas, l’interruption d’un TAR pris régulièrement entraîne un rebond viral et la propagation du VIH dans l’organisme. Selon une étude récemment publiée, après un traitement par védolizumab, une suppression de la charge virale et la préservation de la numération des CD4 ont été observées chez des singes infectés par le VIS (virus d’immunodéficience simienne) à qui on avait précédemment administré un TAR stable. Dans le contexte du VIH, le mode d’action du védolizumab est encore mal élucidé. Le médicament pourrait agir en empêchant un type spécifique de cellules immunitaires (souvent ciblées par le VIH) de pénétrer dans les tissus de l’intestin, une zone d’inflammation et d’activité virale significative durant l’infection.

Approche de l'étude

Cette étude regroupera 12 participants. Chacun recevra en tout sept doses par injection sur une période de vingt-six semaines. Quatre participants recevront des doses de 300 mg, quatre, des doses de 150 mg et quatre, des doses de 75 mg. Après la troisième dose, les participants cesseront de prendre leur TAR et seront surveillés au cours de visites médicales tenues toutes les trois à quatre semaines pendant une période allant jusqu’à un an. Les chercheurs procéderont à des prélèvements sanguins à intervalles réguliers afin de comprendre si le médicament peut prévenir une augmentation significative ou promouvoir la suppression de la charge virale sans recours au TAR.

En cas de rebond viral significatif ou persistant ou de baisse excessive de la numération des CD4, les participants reprendront leur TAR. Le cas échéant, les chercheurs verront comment le système immunitaire réagit et si l’efficacité du TAR est modifiée par le védolizumab au moment de sa reprise.

Critères d'admissibilité

Requis

  • Adultes (entre 18 et 65 ans) porteurs d’une infection au VIH.
  • Nadir de la numération des lymphocytes T CD4 ≥ 200 et numération actuelle des lymphocytes T CD4 + > 500 cellules/µL
  • Observance à l’égard du TAR pendant 2 à 9 ans avec suppression soutenue de la charge virale plasmatique ≤ 50 copies/mL
  • Capacité de comprendre l’anglais et de fournir un consentement éclairé

Interdit

  • Antécédents de maladie définissant le SIDA ou de trouble d’immunodéficience lié au SIDA
  • Antécédents de résistance aux médicaments anti-VIH ou réponse de la charge virale plasmatique réfractaire au TAR
  • Hépatite B ou hépatite C active ou tuberculose latente non traitée
  • Comorbidité cliniquement significative.
  • Grossesse, allaitement ou non-observance des mesures contraceptives si fertile

Pour plus de renseignments

Pour plus de renseignements au sujet de cette étude clinique, communiquer avec les investigateurs principaux à l’adresse clinicialtrials.gov.

Investigateurs principaux

Voici qui dirige cette étude.

Vous ne trouvez pas ce que vous cherchez ? Envoyez un courriel à ctninfo@hivnet.ubc.ca.

Dr. Michaeline McGuinty

CTN Postdoctoral Fellow

Fellow, Infectious Diseases, uOttawa Principal Investigator

Site participant

Voici où cette étude est menée.