À propos de l'étude

Cette étude comparait l’effet de schémas thérapeutiques à deux et à trois médicaments à base d’AZT, ddI et névirapine sur la charge virale et sur la numération des CD4 chez des sujets VIH-positifs.

Approche de l'étude

Il s’agissait d’une étude à double insu (ni les médecins, ni les volontaires ne savaient quel traitement était administré). Les participants ont été assignés de façon aléatoire afin de recevoir l’un des trois traitements suivants : névirapine plus AZT; AZT plus ddI ou névirapine plus AZT plus ddI. Les médicaments étaient administrés aux doses suivantes : AZT (600 mg/jour), ddI (400 mg/jour, si le poids était supérieur ou égal à 60 kg) et névirapine (200 mg/jour pendant 14 jours, suivi de 200 mg deux fois par jour). Tous les participants ont complété le suivi de dix mois.

Population

Cent vingt personnes VIH-positives provenant de l’Australie, du Canada, de l’Italie et des Pays-Bas (plus de la moitié provenant du Canada) ont été admises. Aucun des volontaires n’avait pris d’antirétroviraux par le passé et leurs CD4 étaient entre 200 et 600. Aucun ne souffrait de maladie associée au diagnostic du sida. Quatre-vingt-douze pour cent des participants étaient de sexe masculin, 93 % étaient de race blanche et la numération moyenne des CD4 était à 340 au début de l’étude.

Résultats

Au début de l’étude, la charge virale moyenne était de 3,7 logs et La charge virale moyenne était à 4,3 logs et a diminué de plus de 2 logs en un mois après le début des médicaments à l’étude. Trois pour cent des participants ont présenté une éruption cutanée grave associée aux médicaments à l’étude.

Conclusion

Les résultats préliminaires témoignent d’une diminution substantielle de la charge virale lorsque les associations à deux et à trois médicaments composées d’AZT/ddI/névirapine sont utilisées chez des volontaires qui n’avaient encore jamais pris d’antirétroviraux. Les associations ont en général été bien tolérées. D’autres analyses seront achevées dans un proche avenir.