Depuis 1990, le Réseau a soutenu des recherches qui ont permis de réduire le nombre de nouvelles infections et d’améliorer la vie des personnes vivant avec le VIH, les ITSS et les maladies associées. Ce réseau a apporté des contributions essentielles à la gestion des infections opportunistes et du VIH multirésistant aux médicaments; il a démontré l’efficacité de la trithérapie antirétrovirale et de la prophylaxie pré-exposition pour le VIH; et il a amélioré la prévention et le traitement de l’hépatite B, de l’hépatite C et du papillomavirus humain, faisant ainsi progresser la recherche tout en permettant l’accès aux soins les plus récents. Dès le départ, un comité consultatif auprès de la communauté (CCC) dynamique a joué un rôle primordial dans notre réussite, a guidé nos processus de recherche et a servi de modèle d’engagement communautaire au-delà du VIH.

Poursuivant sur sa lancée et fort de ses 30 années de succès, le Réseau répond aujourd’hui à un nouvel appel au financement afin de relever les défis actuels liés à l’ITSS auxquels sont confrontés les habitants de tout le Canada. Et de nombreux défis nous attendent : en 2022, le nombre de nouveaux diagnostics de VIH a augmenté de 24 % par rapport à 2021, ce qui représente la plus forte hausse en dix ans. Le Canada connaît également une explosion des ITSS bactériennes : entre 2017 et 2022, le nombre de cas de syphilis a augmenté de 166 %. Les taux de chlamydia et de gonorrhée ont augmenté de façon spectaculaire et la résistance aux antibiotiques est de plus en plus préoccupante. D’ici 2040, le nombre de décès mondiaux dus à l’hépatite virale devrait dépasser celui des décès dus au VIH, au paludisme et à la tuberculose. Le VIH reste également une maladie inflammatoire chronique et la stigmatisation, la charge financière et les effets secondaires continuent d’entraver la qualité de vie. COVID-19 et la variole simienne occupent une place importante dans nos mémoires récentes.

Le Réseau est prêt à relever ces défis actuels et à renforcer la capacité de recherche du Canada sur les maladies infectieuses pour répondre aux menaces émergentes. Mais le renouvellement s’accompagne de changements. Et cela inclut la désignation de la Dre Marina Klein en tant que candidate principale pour la demande de renouvellement du Réseau. La Dre Klein, qui occupe actuellement le poste de codirectrice nationale aux côtés de la Dre Sharon Walmsley, a commencé sa carrière de chercheuse au sein du Réseau en tant que boursière postdoctorale. Depuis, elle a mis en place un programme de recherche impressionnant en tant que leader international dans le domaine de la co-infection VIH/VHC et titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 1. C’est avec une grande confiance que je transmets la direction du Réseau à la Dre Klein et je me réjouis de mon rôle de codirecteur.

Le Réseau a été au cœur de ma vie pendant de nombreuses années. Au cours des dix dernières années, pendant mon mandat de directeur national et mes six années précédentes en tant que codirecteur, nous avons assisté à des progrès étonnants dans la lutte contre l’épidémie de VIH, en grande partie grâce à l’incroyable travail de nos scientifiques, de notre personnel et des membres de la communauté, ainsi qu’à la recherche révolutionnaire qu’ils soutiennent. Je suis fier d’avoir partagé ce voyage avec vous tous et je me réjouis de voir le Réseau prospérer dans les années à venir.

Cordialement,

Dr Aslam Anis

 

Écrit par :

Sean Sinden

Sean is the Manager, Communications and Knowledge Mobilization at the CTN and the Centre for Health Evaluation and Outcome Sciences (CHÉOS), in Vancouver, BC. He holds a Master of Public Health degree and a Master of Sciences degree from UBC. Sean works with CTN and CHÉOS scientists and staff to communicate information about research projects and their results and implications to a variety of audiences.